Petit retour sur notre premier afterwork de l’année pour ceux et celles qui n’ont pu se joindre à nous.

Le thème de ce rendez-vous était : les stagiaires.

Très enrichissant car sur les 7 participantes, toutes fonctionnent de manières différentes !

Certaines n’ont jamais fait appel aux stagiaires et appréhendent un peu. Le recrutement peut paraitre difficile…

Pour les autres, il y avait plusieurs cas

  • Une agence fait appel à des stagiaires de 6 mois, pratique en saison, mais parfois difficile à trouver en hiver.
  • Une autre agence fait appel de temps à autre à des stagiaires de 2 mois
  • Une autre a voulu dépanner un ami une fois et la stagiaire était catastrophique
  • D’autres ne souhaitent plus en prendre car au temps passé à la former, cela peut paraitre peu rentable…

 

Ce qui revient, la confiance accordée aux stagiaires… Elle s’avère limitée. Les participantes s’accordent à dire qu’elles ne transmettent pas l’intégralité de leurs données aux stagiaires. Il y a toujours cette appréhension que la stagiaire puisse utiliser ou partir avec tout leur travail.

Pour ce qui est de la manière de travailler, certaines envoient les documents nécessaires et fonctionnent par échanges de mails. D’autres partagent via des outils de partage de documents comme Dropbox.

Attention pour celles qui enchainent les contrats de stagiaires, un délais légal d’1/10 du temps du stage doit être respecté entre 2 stagiaires ayant le même intitulé de poste. C’est pourquoi, il peut s’avérer utiles de modifier le titre du stage.

 

Les stagiaires peuvent être une aide précieuse lors des Jour J, les participantes étaient néanmoins d’accord pour admettre qu’elles ne sont en aucun des wedding planner professionnelles et que leurs responsabilités restent limitées (Ex : ne pas envoyer une stagiaire seule sur un mariage).

Mais n’oubliez pas, s’il devait arriver un imprévu à l’un des membres de l’Assocem, les autres membres peuvent être contactées à la rescousse pour assurer un Jour J ou aider à toute fin utile…

Ainsi les missions confiées sont souvent des missions de communication mais aussi des aides dans la tenue de nos dossiers : recherche de prestataires etc…

Concernant la gratification, elle est régit par le droit français et doit s’appliquer exactement en fonction des heures et des jours passés dans l’entreprise.

La gratification est due lorsque la présence du stagiaire dans l’organisme d’accueil est supérieure à 2 mois, soit l’équivalent de 44 jours (sur la base de 7 heures par jour), au cours de l’année d’enseignement (scolaire ou universitaire)

Toutes les infos utiles : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F32131

Attention à ne pas faire de « surplus » en guise de cadeaux, c’est à dire verser une prime ou autre. Car dans ce cas, il faut faire une déclaration URSSAF et payer des charges sociales dessus et en cas de cadeau, il sera considéré comme un avantage en nature qu’il faut déclarer également.

 

Enfin, la présence physique en entreprise a été évoquée, étant donnée que nous travaillons toutes de nos domiciles. Beaucoup d’entres nous pratiquons donc le télétravail. Certaines participantes ont déclaré faire des écrits ou des feuilles d’heure lorsque la stagiaire doit partir en milieu de journée à notre demande (et de continuer chez elle en télétravail) pour qu’en cas d’accident ou  autre il n’y ait pas de soucis avec l’assurance.